Départ d'Equateur : bilan et lieux à faire lors d'un prochain voyage

12 novembre 2014 : L'équateur aura été une réelle découverte de notre part. N'ayant absolument pas préparé cette première destination trop noyés dans les préparatifs de notre grand voyage, nous  sommes arrivés la fleur au fusil dans ce pays et sans réels aprioris . On en part émerveillé avec des images, rencontres plein la tête. Ce petit pays regorge d'une diversité de paysages et de communautés ethniques incroyables, en peu de distances, des habitants accueillants, aimables, curieux et intéressants, un coût de la vie encore relativement  bas. Bref, un quasi coup de cœur. Notre  voyage est sur de bons rails pour la suite.

Si c'était à refaire

Bien sur, on ne regrette rien mais on peut toujours améliorer son voyage, c'est également plus dédié aux futurs voyageurs désirant faire une partie de notre parcours en Equateur :
- Premièrement : nous n'oublierions pas le sac de 4-5 kg de linge(ce qui nous a du reste allégé considérablement les sacs à dos!) a la laverie de puerto Lopez le dernier jour du séjour (pour lequel nous tentons actuellement d'Argentine d'en faire acheminer une partie au Chili), d'ailleurs on évitera dorénavant de déposer du linge la veille ou jour meme d'un départ du pays
- prendre le temps pour faire la boucle de Quilotoa en entier
- éviter la traversée de Quito en transport collectif en transit du Nord au sud (et inversement) pour gagner 1h de temps mais 3h de galère, ou alors le faire en taxi
- arriver à Boliche (entrée nord de parque Cotopaxi) en train de Quito, faire le volcan Cotopaxi un jour dégagé
- faire la route des cascades Bano-Puyo toute une journée pleine (à VTT) ou en voiture
- rester plus longtemps sur la côte

Ce que nous pourrions visiter lors d'un prochain séjour en Equateur

- la partie orientale de l'équateur et notamment la boucle partant de Quito comme les bains de  papallacta, Baeza, Tena, le Rio Napo avec une partie de sa traversée en bateau fluvial jusqu'à Orellana (voir les dauphins roses d'eau douce), Puyo
- passer quelques jours au sein de la communauté de salinas de Guaranda (pas loin de Riobamba)
- faire la routa del sol, à la côte, de Salinas (province de Santa Elena) a Manta en évitant les lieux type Fiesta Ibiza que l'on peut voir à certains endroits (comme nous l'a dit un français qui a passé 4 j a Montañita, village côtier pour surfer, "c'est pour préserver ma santé que je suis parti!").  Se poser un peu plus longtemps à Puerto Lopez.
- faire le sud dont Vicabamba
- faire pour Michel l'ascension équipé de Cotopaxi un jour ou il est dégagé jusqu'au sommet (ça intéresse quelqu'un de l'accompagner?)
- rester plus longtemps au parque de Cotacachi en résidant dans les communautés
- faire la boucle de Quilotoa en entier
- aller à Mindo
- éventuellement prévoir dans le budget (et voir si cela rentre!) les Galapagos avec une agence locale (le séjour 4 nuits, 2 îles)

Puerto Lopez et la Isla Plata : 7 novembre 2014

Après avoir passé plus de 3 semaines entre 1650 et 5000 m, nous allons redescendre de nos hauteurs tout en tâchant de rester sur notre nuage...
Direction : la côte pacifique. On décide de rejoindre Puerto Lopez en une journée soit plus de 8 heures de bus en 2 temps (via Guayaquil).
La randonnee la veille au parc Las Cajas ne nous a pas rendu possible un depart tôt. On décole de la posada un peu avant 12h, ce qui veut dire une arrivée tard dans la soirée. 
Bus : Cuenca - Guyaquil (4h si par Las Cajas, 8$/adulte, 4$/enfant + 0,1$/pers de taxe terminal). 
Petite anecdote survenue au terminal du bus de Cuenca : en prenant nos billets à la compagnie d'autobus allenza, on nous dit que seuls les enfants munis d'une pièce d'identité équatorienne peuvent payer la moitié. Or, la veille, de retour du parc las Cajas, au meme guichet du terminal, on nous avait préciser que les enfants payeraient la moitié, et sur la vitrine est annoncé que pour les tarifs réduits il faut présenter carte d'identité ou passeport. De plus, c'est la première fois que l'on entend cela depuis notre arrivée en Equateur. Malgré ces incohérences, les protestations de Michel ("c'est de la ségrégation, ce n'est pas normal,... "), ils ne veulent rien entendre, seuls les enfants ayant une carte d'identité équatorienne peuvent bénéficier d'un tarif réduit. Bon, ce n'est pas notre genre habituellement et encore moins en voyage à l'étranger, mais la, par principe, on lâche pas l'affaire, Michel demande à voir le patron de la compagnie (ça tombe bien, on est pas pressé on a que 8h30 de bus minimum qui nous attendent!), finalement on nous rabat vers le bureau d'information du terminal. A notre surprise, on trouve une oreille tres attentive, cette dame dépêche un homme quasi immédiatement qui nous accompagne au guichet pour nous permettre de prendre les billets selon les tarifs en vigueur (et pour tous). On a eu gain de cause.
 Conclusion : les règles varient selon le taux de remplissage des bus, en cas de places limitées, cette compagnie fait payer plein pot les enfants touristes étrangers. Les 2 personnes du terminal intervenues en notre faveur semblaient surpris de la politique menée par cette compagnie ("les droits doivent être les même pour tous", du moins c'est l'un des signes de pays développés).

Puis Guyaquil - Puerto Lopez (4h15, 16$/nous 4 + 1 $ taxe de terminal). Arrivée à 21h15. Ouf!

Puerto Lopez : sa plage J+24

Un rituel s'est installé par les enfants au fil des jours, prendre chaque soir en guise de dessert un batido (milkshake au fruit de son choix) sur la plage.

Isla Plata (ou les Galapagos du pauvre) J+25

Ce cactus candélabre est centenaire, âge reconnaissable par sa partie basse sans épine (ce qui n'est pas le cas pour ceux de moins de 100 ans).
Nurserie de frégates juvéniles (ce n'est pas la nounou en premier plan avec des lunettes roses)

Playa de Los Frailes J+26


Cuenca : 3 novembre 2014

Pour aller d'Alausi a Cuenca, il faut reprendre la Panaméricaine pour choper les bus. Une camionnette vous monte du village à la route pour 1$.
Puis bus pour Cuenca (toutes les 30 minutes environ) : 15$ pour nous 4, 4h de voyage.
Nous arrivons le dernier jour du festival de artesanias d'Amérique latine (du 27 oct au 3 novembre) organisée par le dynamique CIDAP (Centro Interamericano de las Artesanias y artes populares : http://www.cidap.gob.ec). Superbe festival dans lequel tout le long et de part et d'autre de la rivière sont exposés plus de 200 artisans d'art de toute l'Amérique du Sud. Il y a un monde fou, de superbes oeuvres sont exposées, d'objets traditionnels indigènes a des objets artistiques et créatifs. Belle preuve de coopération latine et de richesse culturelle que ce festival. Michel en a profité pour surprendre quasi "la main dans son sac" un voleur. La vigilance doit rester de mise. Pour finir et fêter ce jour là également l'indépendance de Cuenca, le traditionnel spectacle pyrotechnique avec la "Quema del castillo pirotecnico" (photo prise sur le net car pas d'appareil en notre possession) : les feux d'artifice sont dispersés sur une tour en bois aménagé avec des hélices à vent (ça tourne de toute part, ça lance des feux d'artifices, ça siffle fortement, .....).

Cuenca (2500m) est une ville sans nulle doute coloniale, fortement marquée par une architecture du 16 et 17ème siècle, avec ses rues pavées, ses bâtiments en marbre et façades blanches, ses cathédrales (notamment ancienne et nouvelle). Elle se démarque également des autres villes équatoriennes par son dynamisme culturel et intellectuel, héritage d'un passé historique riche (capital du peuple des Canari, 2ème capital de l'empire Inca à l'image de Cuzco, l'une des 3 capitales de province lors de l'indépendance de l'Equateur : 3 novembre 1820...). Elle a été classée en 1999 comme centre historique du patrimoine culturel mondial par l'UNESCO...
On comprend mieux pourquoi on aime flâner dans cette ville.

Sa nouvelle cathédrale et son musée du chapeau J+21

Évidemment, ce qui devait se limiter à une simple visite du musée du chapeau (s'informer sur les techniques, les différentes qualités de fabrication, l'histoire et coutumes de porter ce chapeau..., bref une pure visite instructive nourrissant notre esprit, rien de plus), nous voilà chacun de nous heureux possesseur d'un "Panama" fait main. Ça va être facile à transporter pour le reste de notre voyage!!! Heureusement qu'il n'existe pas de musée du sabot a Cuenca...

Le musée (archéologique et ethnographique) de la banque centrale :J+22

Parque nacional Las Cajas : J+23


Alausí et le "Nez du Diable" : 1er novembre 2014

Départ de Banos en bus pour Riobamba (1h30, 8$ pour nous 4). De la route, nous apercevons au dédale de virages le volcan fumeux. Le chauffeur nous dépose à 400m du terminal Tercere (heureusement qu'il est venu nous questionner un peu avant sur notre destination finale, ce qui est rare, car pour nous il n'y avait qu'un seul terminal de bus a Riobamba, décidément toujours être prévoyant) autre  terminal de bus ou partent les bus pour Alausí. Elise est fatiguée, ces 400m en sac a dos on été éprouvants pour elle, blessures au pieds + coups de soleil (qui s'avéreront le soir très importants) suite à sa longue virée (trop longue, d'une durée de 2h, elle et sa copine isie sont restées près de 4 heures et sans protection solaire...) à la piscine de Banos le jour même. 
Riobamba - Alausí (2h, 7$/nous 4). On arrive vers 20h. On regrette de ne pas être arrivé quand il faisait encore jour, le paysage pource tronçon est paraît-il de toute beauté.


Alausí : J+18 et 19

Alausi (2600 m, 5500 hab) est une petite ville enclavée. Notre arrivée de nuit ne nous a pas empêché de profiter de la vie du soir en faisant comme tout le monde, c'est à dire se promener le long de la rue principale et manger quelques brochettes cuites dans la rue. Il faut dire que nous sommes un samedi soir, et surtout un long we férié de 3 j.  
On s'en apercevra le lendemain en voulant réserver ce pourquoi nous sommes venus à Alausi, le train touristique faisant la Nariz del Diablo est complet pour ses 3 départs du jour depuis plus de 15 j!! On réserve quand même pour lundi matin 1ère heure les quelques billets restant. Du coup, la journée du dimanche s'annonce plus propice à s'imprégner de cette bourgade, de son marché dominical, de ces lieux remarquables et de sa population. 
Nous ne serons pas déçus, marché dominical très local sans touriste, d'excellents fruits (bananes, mangues, mangos, ), de très bons œufs de caille cuits devant nous a la vapeur parfumés aux épices de notre choix (cumin pour les enfants ), des cochons d'inde cuits à la broche en arrière cours, un cochon entier suspendu en devanture de vitrine de boucherie, .... 
Ensuite, on monte au point culminant de la ville et lieu du monument le plus remarquable : la statue géante en mosaïque de San Pedro (saint Pierre, le Saint protecteur d'Alausi), visible à n'importe quel point de la ville. On décide de buller. C'est le we, pas mal de familles viennent se balader. Résultat : après une phase de curiosité, quasi toute l'esplanade est en attente des futures bulles géantes. Nous retrouvons aussi le même enthousiasme qu'elles ont suscité lors de notre intervention à l'école maternelle d'Erquy.
Une petite équatorienne, après avoir réalisé quelques bulles, sachant que l'on était français a dit a ses parents : "quiero vivir en Francia" (nous supposons qu'elle était peut être certaine que c'est de coutume en France de faire des bulles géantes ...!).

En voiture pour la Nariz del diablo ! J+20

Nous avions fait le train de la liberté (Ibarra - Salinas), l'un des circuits en train touristique équatorien. Nous savions à quoi nous attendre (accueil orchestré, folklore indigène pour touristes et non dans un cadre festif précis, ...), nous  fuyons plutôt cela, mais ces trains et notamment les voies ferroviaires empruntées sont vraiment exceptionnels. Pour autant, malgré le sentiment mitigé que nous occasionne ce type de tourisme et dont on a au final contribué, nous voyons aussi des zones/communautés s'émanciper par cette mane économique.

Le nez du diable : pourquoi ce nom et qu'est-ce donc?
 

Petit clin d'œil aux collègues de Michel 
Il est écrit sur le panneau le long de la voie ferrée en pleine vallée inhabitée, EL AGUA ES VIDA, CUIDALA! 

Banos de Agua Santa : 29 octobre 2014

Transport de Latacunga - Banos (3$/personne) en bus en un seul trajet. Prendre le bus (il y en a très régulièrement pour Banos-Puyo) à l'arrêt San Felipe, c'est à dire à 4 quadras du terminal de  bus de Latacunga. Attention, de nombreux bus (quasi tous les 5/10 minutes) venant de Quito et allant à Ambato s'arrêtent pour déposer et prendre d'autres passagers. Ils incitent à monter dans leur bus prétextant que les bus directs pour banos sont rares et pas avant longtemps.... Ne pas les écouter si vous ne voulez pas faire le trajet en 2 temps.

Banos est une ville touristique, l'une des plus prisées des équatoriens. Il est commun le we en équateur d'aller prendre des bains dans les eaux thermales du secteur. C'est aussi un haut lieu d'activités diverses à sensations fortes telles que canyoning, rafting, canopy, vtt, bridge jumping.. C'est une ville où tout les jours il y a des processions avec bandas en tête (fanfare), des petits feux d'artifice tirés le soir on ne sait pourquoi... Bref un lieu actif de fête.
Cette ville (1840m, 20000 hab) est située dans une cuvette ceinturée de montagnes et au pied du volcan Tungurahua (5023m), le long du fleuve Pastaza. 
Le volcan est en activité depuis 15 ans, soit ce 17 octobre 1999, qui modifia jusqu'à aujourd'hui la façon de vivre des habitants environnant. Il est encore entré en éruption fin août 2014. Pour plus d'infos locales sur le volcan et la prévention, ci-après le lien du journal équatorien local : http://www.elcomercio.com/tag/volcan-tungurahua).

La ville fut fondée par les dominicains et son église est consacrée à la Virgen del Agua Santa (« Vierge de l'eau sainte »), église que l'on voit du toit-terrasse de notre auberge de jeunesse.


La culture de la canne à sucre est présente dans la vallée avec la production de "canelazo " (initialement une boisson alcoolisée andine, elle est devenue une boisson typique équatorienne; sa conception : de l’alcool de canne (alcool ressemblant au rhum), de la cannelle, des clous de girofle, de l’écorce d’orange, des oranges, un citron, du sucre), mais la fabrication d'une pâte sucrée la melcocha est l'une des spécialités de la ville. Il y a de très nombreuses échoppes de  sucrerie avec en premier lieu la melcocha que l'on malaxe - étire a longueur de journée dans la rue.

Les bains del Salado : J+16

La route des cascades et el Pailon del Diablo : J+17

La route pour aller de Banos a Puyo, se trouve passer dans une superbe vallée escarpée rencontrant de nombreuses cascades, appelée "la route des cascades". Pour la faire, plusieurs moyens :
- L'idéal et le plus économique, c'est en louant des vtt (5$) mais avec Clément et Élise, c'est pas possible car trop de distance (61km) et puis on ne fait pas que descendre!!
- taxi : 10$/h
- louer une moto : 15$/h
- louer un buggy (2places) : 12$/h
- louer une jeep (4pers) : 70$/3h
- prendre une camion/bus collectif appelé Chiva faisant faire le tour en 2h30/3h (4$/pers)

Comptez à minima 3 h (4h en prenant son temps en en poussant jusqu' aux cascades plus éloignées que nous n'avons pas faites et où on peut se baigner) en moyens motorisés pour faire la route. 
Pour des raisons économiques, on a pris la dernière solution. On pourra ainsi faire quelques attractions a fortes sensations en chemin telles que : la canopy (grand tyrolienne traversant la vallée a 100 m de hauteur et longue de 500m), accroché par un harnais, en 3 positions de votre choix : assis, à plat ventre ou en cochon pendu!!). Elise et Michel l'ont fait en double, Elise en position assise, Michel allongé sur le ventre.
Approche de la cascade "Manto de la novia " par une nacelle traversant la vallée 
Et bien croyez nous ou pas, il y a bien plus d'adrénaline sur cette nacelle que la Canopy. 
Notamment car elle evolue bien plus en hauteur, qu'elle surplombe cette superbe cascade, élément vivant dont on ressend sa puissance suspendus d'en haut, que de nombreux arrêts relativement brusques sont marqués tout au long de l'aller comme du retour, que nous sommes plusieurs et mélangés avec quelques autres personnes, que nous ne sommes pas attachés... Bref, un sacré moment visuel et sensoriel ! Elise a adoré, Clément était bien accroché à la nacelle ainsi que sa maman.
On nous avait dit plusieurs fois lors de nos échanges avec les équatoriens de ne surtout pas manquer la cascade "Pailon del Diablo". Ça sera le clou de notre visite-tour en Chiva. Bon, l'accès est payant (1,5$/adulte, 1$/enfant), le parking également (1$) si vous venez avec votre véhicule. Vous longez le Rio verde, tout en traversant un jardin exotique (dont chose étonnante des ortensias, plantes d'ornements que l'on rencontre énormément dans les jardins bretons!). Une lagune mouvementée précède la chute de la rivière. Pour accéder à la cascade, on continue un chemin en descente  jusqu'aux ponts suspendus traversant le canyon. Dès le premier pont apparaît sur la gauche la cascade, le gouffre du diable! C'est un paysage splendide, époustouflant! Le 2 eme pont suspendu retraverse le canyon plus en contre bas pour reprendre un chemin aménagé dans la falaise jusqu'au bas de la cascade, quasi dessous.
Avec ce tour en Chiva, nous sommes allés jusqu'au Rio verde. Mais d'autres cascades entre le Rio verde et le Rio negro sont présentes plus loin dont au moins une ou on peut se baigner. C'est l'un des  bémols de la journée, ainsi qu'être limité par le temps octroyé par la Chiva et la musique a tue tête pendant le transport, nous aurions bien voulu buller au Pailon del diablo par exemple sur le pont suspendu... 
Si c'était à refaire, on aurait tenté le vélo malgré tout avec un retour acheminé. 

Latacunga - 23 octobre 2014

Transport Otavalo - Latacunga

Direction : Latacunga au sud de Quito. 2 options : soit on y va par un bus directement mais seuls 2 partent d'Otavalo et tard dans la journée (13h et 14h), soit on passe par Quito (il y a des bus toutes les 20 min à partir de 4h du matin)avec un transfert à faire du terminal nord (Carcelen) au terminal sud (après coup on saura que c'est quitumbe).  On a choisi la 2ème option dans l'idée de ne pas consacrer toute la journée dans les transports en partant le matin... A Quito, on a eu la bonne idée d'economiser quelques dollars en prenant les moyens de transport publics au lieu d'un taxi (qui aurait pu rendre la traversee des 20km de longueur de la capitale plus douce). Quelle betise, résultat : 3h de transport simplement pour le transfert, au moment d'affluence de 12h a 15h, en prenant 4 transports différents (bus, métro us, trolley...) avec des gros sacs qui dérangent tout le monde + une erreur d'aiguillage en allant à un autre terminal de bus). Bref, à ne pas refaire a moins que vous soyez a une dizaine de dollars près . Les enfants ont su bien se gérer. On est arrivé vers les 16h30 a Latacunga, soit 1 h de moins que si on avait pris le bus direct de 13h mais avec 3 h de moins dans les pattes et surtout pas la galère du transfert à Quito. On se le dit depuis le début, l'Equateur est notre pays de calage pour la suite de notre voyage.

Le soir, une belle surprise à notre retour d'un Resto mexicain, une fête avec quelques feux d'artifices, fanfare locale et danseurs folkloriques, dans la rue quasi en face de notre hôtel, en continuité de la célèbre fête/célébration de la "Mama Negra", spécificité de Latacunga.

          

Découverte de Latacunga et ses alentours : J+10 et 11

Le premier jour, on le consacre à la visite du centre historique, ses multiples places et églises mais aussi à l'organisation des jours prochains. On trouve tant bien que mal l'équivalent d'un office de tourisme mais pas indiqué du tout sur le bâtiment et pourtant mentionné sur les cartes de la ville.  Malgré les agences tour qui nous tenaient mordicus de l'inutilité d'y aller, nous le  regrettons pas, car on y a trouvé des renseignements sur les festivités et événements locaux, des contacts locaux pour se rendre à différents endroits (bref, rien de mercantil !) mais aussi 2  personnes forts sympathiques dont Ximenia. 

Résultat : nous faisons des le lendemain la Caminata (ballade) partant de la ville pour se rendre en randonnée à la colline Putzalahua de forme conique (3523 m) et d'un quartier indigène de la ville peu connu des habitants eux même, Belisario Quevedo.
L'objectif de cette marche, est un test et une première, ils souhaiteraient si cela marche proposer cet événement régulièrement.  Conclusion : nous voilà uniquement avec des equatoriens, quasi que des habitants de Latacunga, plus des agents municipaux, du développement touristique, de l'élu en charge du tourisme (nous présumons). Rdv aux tribunes municipales (tournées vers la route ??) en haut de la ville, accueillis par la fanfare officielle. Puis échauffement sur musique latine (très sympa d'ailleurs qui ressemblerait plus à de la zumba) + assouplissement. Ensuite distribution de sachets d'eau citronnée et de sacs poubelles individuels, enfin tout le cortège de marcheurs accompagné de la police municipale, d'une camionnette de l'armée, d'un bus des pompiers pour faire camion balais et d'une ambulance partent d'un pas élancé pour vivre cette expérience. C'était quand même pas une ballade du dimanche, 7km, un dénivelé assez important, sous un soleil de plomb, les sachets d'eau citronnée et le camion balais ont bien marché. 
Petite dédicace pour les collègues de Michel et notamment Gwendal et Gervais,  voilà une idée trouvée par la ville de Latacunga à savoir d'apposer la photo du maire de la ville sur chaque petit sac poubelle individuel pour les événements festifs et communautaires ;-) 
 Au sujet de la gestion des ordures ménagères, l'équateur n'est pas en reste d'idées. C'est a Otavalo que nous avons découvert une gestion des plus surprenante : nous entendions une musique de carillon (type de Noël) passant dans la rue, imaginant que c'est l'annonce d'un spectacle ou un vendeur de bonbon/jouet pour enfant. Ce n'est autre que le camion benne à ordure avertissant de son passage. Au final et sans ironie, cela donne une vision plus douce du ramassage des OM plutôt perçu comme bruyant.

Quilotoa et sa lagune : J+12 et 13

Volcan de Cotopaxi (5897m) et son parque nacional : J+14

Objectif : ascension du volcan jusqu'au refuge face sud (4864m) et voir le glacier (débute à 5000m aujourd'hui, il y a 20 ans il allait jusqu'au refuge...).

Ça sera certainement notre point le plus haut de tout notre voyage, du moins pour tous les 4. 
Plusieurs possibilités pour aller au parc jusqu'au parking en contre bas du refuge
- prendre un bus nous déposant à l'embranchement de la panaméricaine et la route conduisant à l'entrée du parc Caspi puis une camionnette jusqu'à l'entrée (4 à 5 $) puis un guide avec pickup pour l'ascension (50-60$)
- prendre un guide dès Latacunga avec pickup pour la journée par l'une des agences trek-tour (40$/adulte) lunch et entrée du parc inclus
- louer une voiture 
On nous avait dit qu'un guide était obligatoire pour 10 personnes minimum, en dessous à voir à  l'entrée avec les gens du parc. Il s'avérera que beaucoup de personnes sont montées avec leur propre véhicule sans guide jusqu'au parking du refuge et pour certains faient l'ascension seules jusqu'au début glacier (pour ceux non sujettes au mal des montagnes).
On a prix l'option guide dès Latacunga (90 $ pour nous 4) pour nous éviter de la logistique en plus et par sécurité vis à vis des enfants. On ne le regrettera pas.

Le fait d'avoir fait la veille Quilotoa (3600m) nous a certainement aidé à mieux nous acclimater et préparer pour cette ascension en une journée (Latacunga 2600m au refuge 4864m).
Météo du jour : c'est le mauvais jour, temps couvert, on aperçoit le volcan Cotopaxi pour grande partie dans les nuages gris face nord, la face sud est souvent bien plus découverte, ça sera pas la cas ce jour la. 
A l'entrée du parc, il y a un petit marché d'artisans dans lequel Michel achète un bonnet avec l'effigie du volcan avant d'affronter le froid qui nous attend.


 

Premier arrêt dans le parc à la lagune de Limpiopungo.
Nous retrouvons la famille et le couple de retraités français rencontrés à Quilotoa avec leurs camping-car et van. Nous ferons le tour de la lagune à pieds ensemble.
Belle lagune/zone humide que voilà dans un cadre mirifique. Les aménagements pour faire le tour de cette lagune sont bien intégrés, le tout avec vue sur le volcan. Endroit très reposant incitant à la contemplation. Quelques espèces d'oiseaux, la grande majorité migratrices venant du sud.
On monte ensuite jusqu'au parking du refuge 4600m. Ils nous reste à gravir 264 m de dénivelé pour arriver au refuge. Il fait relativement froid proche des 0 degrés, il y a du vent venant du sud. 2  options d'ascension : soit on prend un chemin serpentant plus avec une déclinaison plus faible mais exposé au vent soit le chemin quasi rectiligne moins exposé mais avec une pente bien plus raide. On opte pour la 2ème (priorité au froid qui est le facteur le plus limitant pour les enfants). L'oxygène se rarefie a cette altitude, l'effort est plus important, la récupération plus longue, on ressent que l'équilibre est moins sur, notre concentration plus lente, on parle peu, on cherche ses mots (encore plus en espagnol!)...
Malgré tout, après 1h30 de marche et de nombreuses micro pauses (notamment pour Clément, plus quelques portages de courtes distances négociés de Clément par Michel en plus du sac à dos ), on arrive au refuge (4864 m). Elise a fait la montée devant sans broncher, clément ne s'est pas plaint, on est content que nos enfants aient pu accomplir cette petite aventure. 
Nous nous attendions a se prendre une boisson chaude au refuge, et bien non, il est fermé en cours de rénovation. Des équipes d'artisans sont sur site depuis novembre 2013 pour sa rénovation. Les matériaux sont acheminés à dos d'ânes . Ceux sont des conditions dures de travail (mais bien payé en écoutant la conversation de notre guide avec quelques uns des ouvriers).
Michel monte avec le guide à 5000m pour voir le début du glacier (30 minutes de montée ), Estelle et les enfants prefereront rester au refuge en attendant. On constate que meme a ce chemin, de nombreuses personnes sont sans guides (ce n'est donc pas obligatoire pour un groupe de moins de 10 personnes). Par contre, continuer sur le glacier pour le sommet nécessite équipements type harnais, crampons, piolet... et guide (souvent le plus courant par les agences de treck, c'est une arrivée le matin au camping du parc en contre bas de la lagune, appropriation des équipements - consignes techniques et de sécurité mais surtout acclimatation d'altitude, puis depart a la frontale du parking du refuge vers 23h pour faire l'ascension jusqu'au sommet la nuit avec une arrivée vers 6-7 h du matin. 170$/pers).


Un groupe de colombiens sont au glacier, brandissant leur drapeau pour les photos.
Quelques uns se font photographiés avec leur "amigo frances".
Retour au refuge ou Michel et le guide découvrent qu'Estelle et les enfants ne sont plus la. Ils apprendront par des personnes montant qu'ils sont descendus. Ils avaient trop froids pour rester (-5 degrés). Au parking, les enfants se sont mis dans le camping car de la famille française.
Au retour, on s'arrête au camping du parc pour cassecrouter. Clément dort quasi des la montée dans le pickup, éprouvé par son exploit. On a encore un ressenti de froid corporel, du a la fatigue et le stress physiologique imposé à nos corps par l'altitude. On prend du paracétamol par prévention. On rencontre un groupe se préparant à l'ascension du sommet dans la nuit. 
Le soir, Élise (que l'on croyait épargnée jusqu'alors) a un gros mal de tête, Estelle aussi. Le mal des montagnes (d'un degré léger) est passé par la!

Bon, puisque nous n'avons pas de photos de Cotopaxi dégagé, pour vous faire tout de même profiter de ce volcan conique avec glacier au sommet, voilà 1 ou 2 photos prises sur le net.

Otavalo : 18 octobre 2014

Bus que l'on prend au terminal Carcelen pour Otavalo. Durée 3h (pour 90 km), 7,6$ pour nous 4, le transport en bus est vraiment bon marché en equateur et quasi le seul, les lignes ferroviaires sont pour grandes parties fermées, mais en cours de rénovation.
Arrivée samedi juste à temps pour voir la fin du marché, mais on aura loupé le matin le marché aux animaux.
Découverte du centre d'Otavalo, de sa rue principale Sucre et de sa place principale sur laquelle un concert d'un groupe équatorien était donné. Petite ville agréable, on voit la différence avec Quito notamment avec l'importante part des indiens/indigènes dans la population.

Parque Condor : J+5

Estelle devant travailler, Michel et les enfants vont voir le parc Condor, dans lequel la grande majorité des rapaces et charognards du continent américain sont présents.
Nous arrivons pour l'exhibition de vol de certains des oiseaux dans un site bien exposé. Plusieurs espèces d'oiseaux se donnent en spectacle. Le condor, rapace charognard, reste l'oiseau le plus impressionnant que nous ayons vu dans ce parc (jusqu'à 3,2 m d'envergure, le plus grand oiseau terrestre de l'hemisphere ouest, vivant uniquement le long de la cordillère des Andes ), dommage que le temps orageux a écourté l'exhibition et donc sans le condor. Il est le symbole national de l'Equateur ainsi que de 5 autres pays andins.

J+6 : la lagune Cuicocha et le volcan Cotacachi

Départ en bus jusqu'à  l'arrêt Quiroga, puis un pickup pour 5$ jusqu'à la lagune après l'entrée de la réserve biologique de Cotacachi - Cayapas. Quel bel endroit plein de quiétude, de beauté que voilà. Pourtant, il est considéré comme un des hauts lieux à risque sismique par le fait de la densité croissante d'habitations dans le périmètre à risque (si périmètre il y a!). La lagune de Cuicocha (nom signifiant "lac du cochon d'Inde" en langage indigène Quechua du faite de la forme de la plus grande de ses 2 iles) d'une circonférence de 3 km et à une altitude de 3246 m est au sud du volan Cotacachi (3939 m), le 3ème plus haut sommet de volcans d'Equateur. Ce volcan est considéré  comme "endormi" et non éteint. Nous le verrons d'ailleurs par la suite lors de notre tour en bateau moteur, des gaz remontant à la surface de l'eau, preuve d'une activité latente. L’accès aux 2 îlots est interdit, bien que des batiments (de surveillance du volcan) soient présents  dessus.
En parlant de cochon d'Inde, c'est un met très apprécié ici en equateur, voire une spécialité. Nous ne manquerons pas avant notre départ de le tester !
Notre arrivée s'est faite sous la pluie, plafond de nuages bas, ça ne semblait pas être le bon jour pour apprécier au mieux ce lieu ("Es un malo dia" disait la seule vendeuse indigène sur site). Jusqu'alors, nous avions la meteo de saison, des pluies équatoriales arrivant en fin de journée. Il y a quasi personne, c'est la basse saison en Equateur, la meteo a venir a t-elle fait renoncer les éventuels visiteurs du jour? Froid, humidité, après avoir attendu 1 h sous un emplacement en dur vide réserve  aux vendeurs artisanaux habituellement, on décide d'aller se réchauffer (Estelle est partie de l'hôtel un peu trop optimiste sans polaire) en allant déjeuner à la cafétéria en bord de lagune. Les prix sont sans surprise chers, impanadas pour les enfants et soupes pour les grands. Une éclaircie illumine la lagune permettant de la révéler enfin sous ses belles couleurs. Le temps de terminer de déjeuner, un front nuageux et pluvieux s'installe à nouveau. On décide de patienter, c'est l'avantage de notre voyage, nous n'avons pas le même rythme que des vacances a temps limité ou souvent on veut faire et voir plusieurs choses en un minimum de temps. Ça se dégage enfin, problème il faut un minimum de 6 pers pour qu'un bateau parte, et des quelques touristes présents, aucun n'a prévu un tour en bateau. Notre longue patience sera payante, on embarque avec une famille de français (de St malo) accompagnée de leur guide équatorien de Terre D'aventure sur la lancha (3,5$/adulte, 2$/enfant).
De retour sur la terre ferme, on décide de buller dans ce cadre ydilique en faisant participer les 2 filles de la famille française, avant d'aller savourer un canelizo (boisson chaude a la cannelle dans laquelle on peut rajouter du vin blanc).
On va voir l'expo consacrée à la réserve/le volcan, puis empruntons le chemin qui monte à l'une des crêtes de la caldeira parsemé de zones calendaires (solaire, lunaire..) avec en prime le sommet du volan Cotacachi qui se dégage. Superbe!

Retour à l'entrée de la réserve, il n'y a plus grand monde, pas de taxi qui reviennent. Les gardes de la réserve venant d'être relevés et rentrant chez eux, nous proposent de monter a l'arrière de leur pickup jusqu'à Quiroga. Les enfants ont adoré, ils conduisaient particulièrement "à fond les manettes".

J+7 Cascade de Peguche et rando dans la campagne

Des argentins, Franco et Carolina, venus nous rejoindre pour buller. Ceux sont les premiers touristes "longue durée" que nous rencontrons. Ils voyagent depuis 9 mois en Amérique du Sud (et il leur reste moins d'1 mois) : Argentine, Chili, Pérou, Bolivie, Equateur et Venezuela. Très sympathiques, ils nous ont invité à les rejoindre chez eux à San Juan lors de notre passage en Argentine.
Après la cascade, après longue hésitation, on décide d'aller au lac San Pablo. En ressortant du site de la cascade de Peguche, on prend une route montante sur la droite. Il nous semblait qu'on nous avait informé que des bus y passaient. Finalement, on a tout fait à pieds malgré les tentatives d'auto-stop, on avait pourtant mis les grands moyens en mettant clément en première ligne avec son pouce  levé. Arrivée sur un plateau plutôt agricole. Nous rencontrons des villageois non avares de discuter le bout de gras avec une famille de touriste marcheurs. Rencontre et discussion avec Luiz, notre Vacero (vacher) du jour souriant et intéressant.

J+8 : Ibarra - Salinas / le train de la liberté


Quito_14 Oct 2014

Arrivée au nouvel aéroport de Quito , situé à plus d'1 h en voiture a une altitude de 2350 m (info importante, car notamment les enfants peuvent être sujet au mal des montagnes les premiers jours).
Quito est sans nulle doute une capitale (1,5 millions d'habitants) des plus atypique. Située à 2850 m d'altitude, 50 km de long du nord au sud, 8 km de large, au cœur de la chaîne des volcans, notre approche en taxi de fin de journée nous laisse plutôt une première impression surprenante de paysages et d'urbanisme montagnards. Sur le chemin de l'aeroport vers le centre, par le chauffeur de taxi et son épouse, nous apprenons quelques informations singulières : le pays est en plein développement économique depuis près de 10 ans, laissant derrière lui les années noires de 1990 - 2000 (corruption, importante inflation..) obligeant le congrès équatorien à prendre un décision drastique en 2000 : abandonner la monnaie locale (le Sucre) et adopter le dollar US comme monaie nationale (dollarisation). Le Président actuel élu depuis 10 ans, Rafael CORREA, économiste, semble contribuer pour beaucoup à cet essor. Aux dires du chauffeur de taxi, une partie de la diaspora revient vivre au pays, voire certains européens et notamment les espagnols fuyant la crise économique touchant une partie de l'Europe.

Arrivé à l'hotel réservé de France, avec 19h de voyage et le décalage horaire de -7 h avec la France, on s'endort rapidement.

 

1er jour de visite

Visite du centre historique avec son patrimoine bâti colonial baroque bien préservé, classé patrimoine culturel de l'humanité par l'UNESCO depuis 1978).
Pour y aller, on se familiarise crescendo aux moyens de transports collectifs publics ( bus privés, troleybus...) et à leurs tarifs variables (du moins quand on nous rend la monnaie). Petit malaise d'elise dans le trolley bondé nous obligeant à sortir 1 arrêt avant notre destination. Hydratation, un bout de sandwich resté dans notre sac, une bonne bouffée d'air, voilà le mal des montagnes atténué le temps de trouver un Resto pour se poser et s'acclimater. Belle découverte d'un Resto intimiste et de fine cuisine : le "San Augustin". À recommander.

Tentative d'entrée au palais du gouvernement, mais nos copies de passeport n'étaient pas complètes, on remet cela au lendemain. Premiers contacts avec des équatoriens avenants et curieux (étudiant, couple en visite...).
Visite alors du Panecillo, colline surplombant Quito et notamment le centre historique, avec à son sommet la statue géante (près de 45m de haut) de la vierge de Quito, oeuvre inaugurée en 1975. Pour y aller, 1 taxi nous a été conseillé, pas de bus a priori (5$ , mais le prix réel est de 3$, des bus réguliers montent en haut ..., bref vivement qu'on s'acclimate pour redevenir un peu plus lucide). Premières bulles découvertes. On décide de redescendre à pied par un sentier pédestre traversant un quartier d'habitations très vétustes pour certaines (proche de bidons villes mais en dur). Nous lirons par la suite que peu de personnes s'aventurent sur ce sentier pour des raisons de sécurité!!


2ème jour de visite

Estelle devant travailler, après les échanges Skype avec la famille, Michel et les enfants partent visiter la suite du centre historique.

Direction : la basilica del voto nacional.
Cette basilique relativement récente, dessinée par un architecte français Emilio Tarlier en 1896, est impressionnante par sa taille, mais aussi par les sensations que procure la visite de ses 2 tours hautes de plus de 78 m. Pas besoin d'aller a des parcs d'animation, la dose d'adrenaline pour le dernier niveau d'une des tours est garantie. Je ne suis pas sur, pour des raisons de sécurité, qu'en France on autoriserait cette ascension. C'est sans nulle doute ce que retiendrons le plus les enfants. Bon, le dernier escalier abrupte (quasi vertical) dans le vide avec Elise et surtout Clement a gérer, Michel ne le sentait pas (au grand regret d'elise), et malgré la proposition d'un touriste équatorien de surveiller Élise. Vraiment prévenant ces équatoriens.
Dans l'une des tours, se trouve au 2eme étage (juste en dessous des horloges) un petit salon de thé ayant selon moi une des vues imprenables sur Quito.
Le palais du gouvernement
Étonnant (avec nos yeux de français...) que des visites gratuites soient autorisées quotidiennement dans un bâtiment tel que celui-ci (équivalent de l'Elysée). Accompagnés d'une guide, nous avons pu découvrir le jardin intérieur, la salle du conseil, la Chapelle jouxtant la salle du conseil, la salle de réception avec quelques vitrines contenant quelques uns des cadeaux offerts au président lors de visites officielles d'hommes ou de femmes d'Etat étrangers, et enfin la salle que nous appèlerons salle média. Elise avait plein de questions, résultat, la guide l'a prise en sympathie et lui a offert une rose fraîchement cueillie à son intention du jardin du palais.
Intéressant, on a pas vu le temps passé.

Retour pour retrouver Estelle dans un Resto proche de l'hotel, nous découvrons le quartier Mariscol Foch qui est un des lieux dynamiques nocturnes de Quito.


3ème jour de visite : la moitié du monde et le cratère Pinchicha

En se rendant en bus vers notre prochaine destination, on sympathise avec un militaire se rendant à sa caserne. On échange sur les lieux à visiter dans son pays, ses recommandations et suggestions, arrivant à son arrêt, il nous donne son mail pour nous lister les endroits qu'il recommande.

Arrivée à la mitad del Mundo qu'on a légèrement dépassé de 500 m faute d'avoir été prévenu par le co-pilote du bus, nous souhaitons aller a au cratère du volcan à proximité, Pinchicha. Nous avions lu qu'il fallait descendre a l'arret mitad del Mundo puis prendre un autre bus. Bêtes et encore disciplinés ( mais on le sera de moins en moins disciplinés au vu de ces petites aventures, bête cela me semble incurable), nous descendons et demandons quel bus prendre ensuite. Réponse, c'est celui qui vient de Quito!!! Bref, on reprend la même ligne mais avec le bus suivant jusqu'à son terminal.
Pour monter du terminal, soit on marche 15 min soit on prend une camionette, on prend le pickup pour 3$.
Le chauffeur nous accompagne au-delà de l'entrée, nous comprenons pourquoi ensuite quand il nous incite à passer par les quelques magasins de souvenirs artisanaux présents. 
Un guide d'un âge bien avancé et parlant un peu le français se propose à l'observatoire surplombant le cratère de nos exposer les caractéristiques des 56 volcans de l'equateur (l'avenue des volcans ou arc volcanique équatorien), dont 16 en activités actuellement, et du site dans lequel nous nous trouvons. Vue superbe, les nuages arrivent mais n'ont pas encore envahi la "chaudière " (le terme de cratère est utilisée si sa longueur est inférieur à 1,5 km selon notre expert local). La longueur de celui de Pinchicha est de 6km.
La Mitad del Mundo (le moitié du monde), c'est le lieu matérialisant le passage de la ligne équinoxiale (l'équateur). C'est un symbole fort, un monument a été édifié à cet effet, une ligne au sol  tracée sur laquelle on peut allègrement la chevaucher, la traverser du N au S et vice versa, la sauter, la longer, l'enjamber ...
Mais aussi toute une enceinte touristique  payante l'entourant dans laquelle nous trouvons restos, magasins artisanaux (plus chers évidemment qu'en dehors de l'enceinte), planétarium, jeux pour enfants, des pavillons d'expo... Bref, un type  de développement économique moderne lieu remarquable/économie touristique.... 
Le pavillon allemand expose de superbes photos des paysages équatoriens et principalement de la chaîne des volcans, leurs sommets/cratères /lagunes. Ça donne envie de revenir randonner et gravir quelques sommets époustouflant (notamment le volcan Cotopaxi, nous devrions le voir dans quelques jours en allant au parque nacional de Cotopaxi).
Le pavillon français présente une expo sur l'histoire des premières campagnes de mesure de la terre et du positionnement de la ligne équatoriale. Intéressant. Nous discutons longuement avec une équatorienne en charge de la sécurité (les lieux intéressant à voir en Equateur, notre voyage d'un point de vue logistique, école...).
Les équatoriens que nous rencontrons ont tous la même envie de nous faire partager les meilleurs endroits de leur pays qu'ils connaissent et de façon très spontanée. C'est d'autant plus appréciable du fait que nous n'avons encore rien de calé et d'arreté pour notre séjour dans ce pays (ni d'ailleurs pour les autres!). Tant pis pour l'anticipation, tant mieux pour l'echange ça facilite la discussion et rencontre.
Première grosse pluie équatoriale avec orages, on rentre sur Quito.
Bilan de la journée, bonne fatigue et une gourde de perdue dans le transport retour.